Rapport Final

Dans le contexte du projet Ecominga, les trois universités partenaires de la région amazonienne bolivienne – Universidad Autónoma « Gabriel René Moreno » (UAGRM, Santa-Cruz), Universidad Autónoma del Beni « José Ballivián » (UABJB, Beni) et Universidad Amazónica de Pando (UAP, Pando) – ont renforcé leurs capacités en matière de formation, de recherche et d’interaction avec les communautés dans les domaines de l’écodéveloppement communautaire et de la santé environnementale, en lien avec l’eau et l’alimentation.

Dans une perspective de développement professionnel, l’UQAM a offert une formation académique de deuxième et troisième cycles à 19 membres des équipes universitaires boliviennes. À cet effet, les programmes de l’UQAM (délocalisés) ont été adaptés au contexte et aux objectifs du projet, et un matériel pédagogique spécifique a été produit. Les membres des équipes boliviennes multidisciplinaires se sont ainsi engagés avec l’équipe de l’UQAM dans un processus de co-formation continue lié à la mise en oeuvre du projet.  En collaboration avec l’UQAM, ils ont conçu et élaboré la structure et  le curriculum d’un programme de formation des leaders communautaires en Écodéveloppement communautaire et santé environnementale. Dix modules thématiques ont été développés pour le support de cette formation. Le programme est en place dans chacune des trois universités et les démarches sont en cours pour la pérennisation de cette formation. Jusqu’ici, 168 écoleaders de 13 municipalités ont participé au programme. L’approche collaborative et de co-formation a renforcé les aspects identitaires et culturels des communautés et stimulé des initiatives de développement local. 

Dans le cadre de leur formation, les écoleaders ont élaboré 72 projets communautaires, dont 28 des plus porteurs ont reçu un appui financier du projet et des municipalités. Ces projets touchent une grande diversité des thématiques : jardins écologiques familiaux, gestion des déchets, fabrication communautaire de sucre, élevage communal de poissons, parc écologique, banque de semences, etc.  En lien avec la développement de ces projets, 73 ateliers d’éducation populaire ont été organisés par les écoleaders et leurs formateurs: En tout, 2 900 membres des communautés ont participé aux activités. Les compétences au sein des collectivités ont ainsi été renforcées dans les domaines de l’écodéveloppement et de la santé environnementale.

Le projet Ecominga comportait également un programme de recherche qui a donné lieu aux productions suivantes : une thèse de doctorat (développement local), 8 mémoires de maîtrise (éducation communautaire), 9 rapports de recherche (éducation relative à l’environnement), un répertoire d’études de cas critiques d’initiatives d’écodéveloppement, une base de références bibliographiques, divers travaux de systématisation de l’expérience de formation des équipes universitaires et de celle de la formation des écoleaders. Les membres des équipes ont participé de plus de 110 conférences, communications orales et par affiches, et à la production de documents pédagogiques. Trois centres de ressources éducatives ont été mis en place et dotés d’équipements de base et de plus d’un millier d’unités de matériel bibliographique et pédagogique physique et virtuel. Une importance particulière a été accordée à la question des technologies appropriées au contexte de la région. Les centres accueillent les ecoleaders, la communauté universitaire et le grand public. Enfin des réseaux de partenaires régionaux et nationaux se sont tissés autour du projet de façon à favoriser la pérennisation des résultats du projet. 

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